Mesdames et messieurs les représentants des bailleurs de fonds,
Mesdames et messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Mesdames et messieurs,
Le changement climatique constitue l’un des défis majeurs de l’agenda mondial, du fait de ses effets néfastes sur les populations, les infrastructures et les écosystèmes.
A ce sujet, j’avais annoncé, lors de la COP 22, la création d’un fonds dénommé « Fonds bleu pour le Bassin du Congo ».
Suite à la signature, en mars 2017 dans la ville d’Oyo, en République du Congo, du mémorandum d’entente ayant consacré sa mise en place par les Etats membres, y compris le royaume du Maroc, le Fonds bleu est devenu l’instrument financier de la Commission climat du Bassin du Congo.
En charge de mobiliser les financements nécessaires en faveur des projets des pays de la Commission climat du Bassin du Congo, qui regroupe les Etats de la Communauté des Etats d’Afrique centrale et la Communauté de l’Afrique de l’est, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo devra permettre de transformer, en profondeur, nos modèles économiques, sociaux et environnementaux et de les aligner sur l’agenda 2063 de l’Union africaine et sur les dix-sept Objectifs de développement durable (ODD).
Le Fonds bleu constitue, par conséquent, pour nos pays, l’espoir d’une prise en main de notre destin et un mécanisme de la gouvernance climatique transparente pour lequel une étude de préfiguration est en cours de réalisation.
Les premiers résultats de celle-ci ont permis d’identifier plus de cent dix projets d’investissement n’ayant pas tous la même maturité bien que s’inscrivant dans les vingt-quatre programmes de l’économie bleue, pour un montant de trois à cinq milliards de dollars.
Le Fonds bleu est donc un instrument d’investissement multi-pays innovant, créé par les seize Etats membres, cofinancé avec les Etats membres associés et ouvert aux bailleurs de fonds publics et privés.
Au cœur du Bassin du Congo et géré par des experts africains et internationaux, le Fonds bleu est spécialisé dans le financement de projets structurants pour l’économie bleue et verte et en faveur de l’intégration régionale africaine.
Mesdames et messieurs,
Pour financer le Fonds bleu, nous entendons impliquer tous les bailleurs de fonds publics, bilatéraux et multilatéraux, déjà mobilisés dans le domaine du développement et du changement climatique.
Tous les investisseurs privés sont également concernés par les projets du Fonds bleu. Il en est de même des acteurs privés et de tout philanthrope au service de la lutte contre les changements climatiques, pour le bien- être de l’humanité tout entière.
Les financements privés sont donc les bienvenus pour la mise en œuvre des projets qui correspondent à leurs critères d’investissement.
D’ores et déjà, j’ai eu des séances de travail avec des représentants de bailleurs de fonds dont certains sont ici parmi nous.
Je tiens à les remercier infiniment pour leur engagement à appuyer nos actions.
Je rencontrerai également, dans le cadre d’entretiens individuels, d’autres hauts responsables de la coopération, du développement et de la finance climat.
Soutenir le Fonds bleu pour le Bassin du Congo c’est contribuer, avec assurance et responsabilité, à la survie de l’humanité.
Soutenir le Fonds bleu pour le Bassin du Congo c’est consolider l’espérance des nouvelles générations en un avenir écologique sain et partagé sur notre planète.
Je vous remercie.